Samos: le camp de la honte aux portes de l’Europe
Porte d’entrée vers l’Europe, l’île de Samos, en Grèce, s’est transformée en voyage vers l’enfer pour des milliers de migrants obligés d’y attendre parfois des années, une réponse à leur demande d’asile. 3500 migrants, en majorité des Africains, des Afghans et des Syriens, se concentrent sur 0,2 km2. Souffrant du froid et du manque d’hygiène, ils vivent au milieu des rats dans un climat de tensions et de risques d’agressions sexuelles. Les autorités grecques ont interdit l’accès au camp officiel aux médias étrangers. Reste la jungle des migrants, où le coronavirus n’est qu’une menace parmi d’autres : incendies, viols, scarifications, suicides. Enquête sur le camp de la honte aux portes de l’Europe.
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