Don d'organes, d'une vie à l'autre
À travers le témoignage bouleversant des parents de Laurent Kremer, le jeune de 20 ans qui fut l'une des six victimes de la tuerie de Liège, cette enquête aborde le don d'organes sous l'angle des familles de donneurs, des soignants et des patients. Car si le don d'organe permet chaque jour de sauver des vies, les patients en attente de greffe ne sont pas tous égaux face aux donneurs, suivant leur pays d'origine. En Belgique, chaque citoyen est considéré comme donneur potentiel, sauf s'il a manifesté son opposition en s'inscrivant sur un registre national. En Suisse à l'inverse, c'est le consentement explicite qui prévaut. Comme en Allemagne, en Angleterre, aux Pays-bas ou au Danemark, les infirmiers et médecins des soins intensifs doivent aborder les proches des patients en état de mort cérébrale afin d'obtenir leur accord explicite en faveur du don d'organes. Comment le personnel soignant aborde-t-il cette mission délicate? Pour certains parents déchirés par la perte de leur enfant, le don d'organes devient alors un ultime acte d'amour.
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